Eléna
La petite et coquette ville d'Eléna se situe sur le côté nord du pré-Balkan, à une 40e de kilomètres au sud de Véliko Tarnovo. Lieu paisible, à la nature enchanteresse et au patrimoine intéressant, Elena est aussi un point de départ pour de nombreuses escapades - le Balkan, le barrage Yovkovtzi, le monastère Kapinovski et vers de nombreux petits villages perdus.
On peut y voir 147 monuments classés, dont 7 ayant le label Patrimoine national et 1 - l'église Saint Nicolas, datant du 17e s. et inscrite dans le patrimoine mondial d'Unesco
La petite et coquette ville d'Eléna se situe sur le côté nord du pré-Balkan, à une 40e de kilomètres au sud de Véliko Tarnovo. Lieu paisible, à la nature enchanteresse et au patrimoine intéressant, Elena est aussi un point de départ pour de nombreuses escapades - le Balkan, le barrage Yovkovtzi, le monastère Kapinovski et vers de nombreux petits villages perdus.
Légendes, histoire et origines
Il n'y a pas de sources exactes quant à l'apparition historique de la ville, néanmoins quelques versions se sont formulées avec le temps.
Les légendes
La première revêt l'aspect d'une légende populaire selon laquelle le lieu de la ville serait celui d'un sinistre drame. Des jeunes mariés - Samouil et Elena, faisaient route sur un chemin à travers le Balkan lorsque leur cortège s'est fit attaquer par un rival, à l'amour malheureux vers la jeune Elena. D'abord elle, puis Samouil tombèrent sous les coups des assaillants. Les parents d'Elena se seraient par la suite installés sur le lieu de ce drame, en mémoire de leur enfant perdue.
La seconde légende prend vie à travers le poème de Guéorgui Sava Rakovski intitulée"Gorski Patnik" et les mots qu'il prêta à l'un de ses personnages. Ainsi la ville serait créée par une reine bulgare - Elena, épouse du roi Ivan Assen II, dont elle prit le nom.
La troisième légende prête le nom aux saints chrétiens Constantin et Elena (Hélène), nom repris après une inauguration de l'église Saint Nicolas, survenue le jour de commémoration de ces saints.
Histoire
Même si Elena n'a pas fait objet d'études archéologiques dédiées diverses trouvailles permettent de remonter sa trace jusqu'à 6 000 ans avant la nouvelle ère, notamment de la période néolithique - des haches en pierre, des bouts de flèches, marteaux et autres. La ville est sise sur un ancien chemin utilisé par les troupes d'Alexandre et Philippe de Macédoine lors de leurs expéditions vers la plaine du Danube.
Durant l'époque des Thraces les terres d'Elena étaient comprises dans le royaume du roi Rémetalk Ier. A l'époque byzantine ce territoire était habité, comme le démontrent les vestiges de basiliques chrétiennes et de forteresses trouvés aux alentours d'Elena (dans divers villages).
A l'invasion ottomane une partie de la noblesse de la ville royale Véliko Tarnovo chercha refuge à Elena. C'est vers l'an 1430 que la ville fut mentionnée dans des documents sous le nom de Stramlyane ou Elyana. Elle se développa essentiellement comme ville d'artisans.
Elena tint une haute place durant l'époque du Renouveau bulgare (XVIII-XIX siècle) grâce à l'activité épistolaire qui s'y développa, à l'école de formation d'instituteurs, à la participation de ses habitants dans les divers mouvements et insurrections contre l'empire ottoman.
Aujourd'hui
La ville est devenue vraiment "ville" durant la période communiste ou des villages avoisinants ont été annexés (néanmoins Elena demeure une petite ville). Divers industries y étaient localisées et l'impact après la transition à l'économie du marché fut rude (comme ailleurs).
Cértains secteurs ont été repris avec plus ou moins de succès et l'économie locale aujourd'hui repose sur l'industrue laitière, la production de remorques et moto cars, l'exploitation forestière.
Patrimoine et tourisme
La ville a sauvegardé quelque peu une facette du XIX siècle dans sa partie centrale. Elle totalise 147 monuments classés, dont 7 d'une importance nationale. Il s'agit essentiellement de sites relatifs à la période entre la fin du XVIII et le début du XIX siècle.
Son monument phare et l'église Saint Nicolas (Svéti Nikola). Elle date du XVII siècle et se situe au sein d'un complexe ethnographique clos qui se compose, entre autre, de l'Ecole des instituteurs, de la nouvelle église avec son clocher et de la tour à l'horloge voisine, plus un très joli jardin.
Autres points de visite importants sont la maison-musée de Ilarion Makariopolski, la maison de Popnikolov, les 5 maisons Razsoukanov, le musée de Paléontologie.
La fête de la ville est le 21 mai.