La réserve naturelle Sévéren Djendem (Северен Джендем) est le territoire protégé le plus élevé au sein du parc national du Balkan Central. Elle occupe les versants nord des monts Botev, le pic du Balkan, et Roussalka. Le territoire du parc est de 1 600 ha et comprend la vallée de la rivière Vidima.
On peut y trouver une flore et une faunes rares - la plante endémique rhododendron, le loup, l'ours, le cerf, le chevreuil et l'aigle royal.
La réserve naturelle Sévéren Djendem (Северен Джендем) est le territoire protégé le plus élevé au sein du parc national du Balkan Central. Elle occupe les versants nord des monts Botev, le pic du Balkan, et Roussalka. Le territoire du parc est de 1 600 ha et comprend la vallée de la rivière Vidima.
Le nom Sévéren Djendem provient du mot turque cehennem (enfer, prononcé en bulgare comme djendem). Severen signifie du côté nord. Du côté opposé de la montagne on est toujours dans la partie dite Yujen Djendem, cette fois côté sud.
Cette partie du Balkan a été nommée ainsi à cause de ses paysages abruptes, de ses crevasses sombres et profondes, de ses rochers imposants et souvent couverts par des brumes. L'impression est plus forte si l'on visite le parc par un ciel voilé. L'image est tout autre lorsque les rayons du soleil percent les nuages. Les jeux de lumières se dessinent sur les rochers, les cascades d'eau baignent dans mille reflets.
Les forêts dans le parc Sévéren Djendem occupent deux thiers de son territoire. Elles sont essentiellement composées d'hêtres et de pins. La végétation s'est adaptée à ce terrain très rocheux et est devenue avec le temps l'habitat de différentes espèces animales. Pour certaines il s'agit d'espèces ayant survécu à la dernière grande période de glaciation. Notons que dans le parc Sévéren Djendem se trouve la plus vaste zone de la plante endémique rare - le rhododendron.
Le terrain abrupte rend cette partie du Balkan difficile d'accès. Les canyons et les nombreuses grottes ont permis la sauvegarde naturelle de l'ours et de l'antilope des Balkans.
Le parc est le plus grand habitat du cerf dans le Balkan. S'y trouvent également le loup, le chevreuil, le chat sauvage et l'aigle royal. Certains disent que les loups et les ours dans le parc Sévéren Djendem se distinguent par leur corpulence, plus grande comparée aux représentants de ces espèces dans les Rhodopes ou dans Rila. Ceci est sans doute dû à l'inaccessibilité des lieux, leur garantissant l'absence de toute activité ou impact humain.
Les adeptes de la randonnée du haut niveau seront ravis par les itinéraires à suivre au sein de ce territoire. Les versants du Séveren Djéndem sont très beaux. Ils se nomment Golyam Osradak, Malak Osradak et Tourski Rat.
L'observation des espèces animales sont surtout possibles depuis le contre-bas de Tourski Rat.
Attention, le temps peut changer très vite dans cette partie du Balkan Central. Le vent très fort n'est pas rare à cette altitude.
dans la réserve Djendem du Balkan Central, entre Karlovo et Kalofer. Les plus hautes chutes d'eau en Bulgarie, plus de 100 m. Il vous faudra des jambes pour y aller, mais la vue est imprenable depuis le haut de la montagne.
petite ville du Balkan d'où est originaire le révolutionnaire bulgare Vassil Levski. Elle est spécialisée dans la culture de rose. La mosquée de 15e siècle est remarquable, a visiter aussi son musée d'histoire, sa galerie d'art et la maison-musée de Vassil Levski.
Le monastère de Troyan (dit Troyanski) est le plus grand monastère orthodoxe dans la montagne du Balkan et le troisième plus grand monastère bulgare. Il se situe à 10 km au sud-est de la ville de Troyan, au pied du versant Tchoukarka. Le monastère est dédié à Sainte Marie. Vous pouvez l'atteindre facilement en voiture en suivant le chemin entre Lovetch et Pleven. La ville la plus proche est Apriltzi. Les paysages sur la route qui mène vers le monastère de Troyan depuis Apriltzi sont particulièrement beaux.
L'église dédiée à Sainte Parascève (Svéta Paraskéva en bulgare) est l'une des ancienne églises de Troyan, construite en 1835 pendant la période du Renouveau bulgare. Il s'agit de l'un des rares édifices qui nous vient de l'ancienne ville de Troyan qui fut entièrement incendiée en 1877 par les bachibouzouks.
au pied du Balkan, sur les rives de Beli Ossam. S'y trouve le plus grand musée d'artisanats anciens en Bulgarie. La ville est devenue célèbre avec la sculpture sur bois, la production de spiritueux, sans oublier le monastère de Troyan.
La notoriété du mont Chipka et l'intérêt qu'il suscite pour les Bulgares résident dans les faits historiques des plus dramatiques qui se sont déroulés ici en 1877. Nous pouvons dire que le mont Chipka est un des lieux forts pour l'identité collective des Bulgares. Il se situe dans le Balkan Central, dans la partie du massif qui porte son nom - Chiptchenska, au sein du Parc naturel Balgarka. Culminant à 1523 m, un panorama imprenable s'ouvre au visiteur sur la vallée de Toundja, les versants sud du Balkan et les hauteurs de Sarnena Gora.
Le monastère Sokolski se situe en Bulgarie centrale, dans le Balkan de Gabrovo, à 3 km du village ethnographique Etara. Construit en 1833, il se présente sous la forme d'un joli ensemble architectural composé d'une enceinte qui garde les habitations, une cour fleurie avec fontaine et une église érigée sur le rocher, surplombant les versants du Balkan. Classé aux monuments du patrimoine.
Etara est la reconstitution d'un village bulgare et de ses artisanats du XVIII-XIX siècle. Maisons bulgares de la région de Gabrovo, ateliers d'artisans, restaurant à la cuisine de terroir - Etara est un monument incontournable pour les amateurs d’authenticité.
ville du Balkan Central, longue de 17km, étroite, déployée sur les rives de Yantra. Un centre-ville en couleurs, des restaurants typiques sympas, des vieux quartiers du 19e siècle qui rappellent que Gabrovo fut jadis l'un des grands centres d'artisanats en Bulgarie.